Indestructible donjon, témoin des luttes féodales
Anjony, vestige somptueux offense la vue des Tournemire ;
Ils commettent des escarmouches
Pour une promesse de renaissance
Attendant avec crainte le Jugement Dernier.
L'affrontement des deux races se termine dans le sang
Et la profanation des lieux saints
Rigaud, être à jamais seul assassine l'intendant d'Anjony.
Armé d'épées et de bâtons, il empêche les chapelains
D'ensevelir le corps du défunt.
D'une maladive folie, être pourri aux joies obscènes,
Sombre dans un gouffre amer.
Mais le bâtard rompt l'accalmie d'une nostalgie barbare,
En tuant l'abbé, frère des Anjony,
L'achevant dans l'enceinte du cimetière,
Lieu d'asile inviolable.
Le cadavre, déterré et jeté devant la couche conjugale,
Fut dévoré par les chiens.
Face aux cris d'horreur et d'agonie du village
Noyant leurs dernières haines
Dans l'atmosphère lugubre d'une cellule ;
Le clan ne s'en relèvera pas.
Les démêlés vont se poursuivre
Encore et encore
Avec la même monotonie.
L'interminable inimitié qui dura des siècles
Aura fait résonner de ses clameurs
Les monts de la haute Auvergne.
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